En 2014, l’Union Européenne a générée 2,5 milliards de tonnes de déchets dont 20% représentent les déchets ménagers et industriels1. Si la quantité de déchets ménagers tend à diminuer, elle n’en reste pas moins conséquente et nécessite une gestion adaptée pour en diminuer les pressions sur l’environnement. Incinération, recyclage, compostage, méthanisation, valorisation énergétique. Les possibilités sont diverses et nombreuses mais se présentent souvent comme une prétexte pour continuer à produire et consommer sans penser le problème de fond de la production de déchets 2.
L’Économie Circulaire, un concept qui vient questionner toute cette chaine de production et de consommation pour une gestion plus durable des ressources et des besoins s’appuie sur le recyclage comme étant le dernier recours. Une solution finale qui ne doit pas être le coeur de la réflexion sur le cycle de vie des produits, comme c’est le cas la plupart du temps aujourd’hui.
Réduire, réutiliser, réemployer, sont des actions à prioriser. Un des leviers pour faire de ces actions un réflexe est l’éducation. C’est d’ailleurs l’une des propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat qui s’est tenu en France en 20203. Ils présentent, la nécessité d’éduquer à l’environnement pour changer les comportements de consommation : « Nous voulons promouvoir et apprendre les comportements éco-responsables dès le plus jeune âge et tout au long de la vie, en faisant de l’éducation, de la formation et de la sensibilisation des leviers d’action de la consommation responsable et ainsi changer les pratiques en profondeur dans notre société. »
Notre rencontre avec Sandra Lehmann en Février 2023, cheffe de projet Restlos, un projet porté par l’association Mütterzentrum e.V. Leipzig nous a partagé sa vision de l’éducation, les méthodes pédagogiques possibles, la nécessité de prévenir le déchet plutôt que d’avoir a y faire face par la suite. Cet espace, dans lequel elle nous a accueilli, est un véritable outil dont les politiques publiques, les écoles, les parents et les entreprises devraient davantage se saisir pour éduquer par l’action les générations présentes et futures.
Qu’est ce que le projet Restlos ?
Le projet Restlos est né au sein de l’association Mütterzentrum e.V. Leipzig qui comprend déjà un projet de centre familial et de jardin d’enfant. Il s’inspire d’un projet similaire en Italie à Reggio. L’idée est apparue en 2015 et nous avons commencé à chercher un lieu sur Ebay Kleinanzeigen, ce n’est pas facile de trouver un espace libre, assez grand pour un tel projet et bien placé. Cette année là, nous avons été chanceux et nous avons trouvé un propriétaire qui aime le projet. Nous sommes placé non loin d’une école maternelle, ce qui permet d’avoir un espace de travail supplémentaire pour les enfants.
A partir de ce moment là, nous avons commencé à collecter des matériaux, d’où notre logo, une benne à ordure remplie d’or. Parce que le « déchet », est un matériau tellement présent au quotidien. Si vous regardez autour de vous, il y a tellement de choses que vous jetez à la maison alors que ce sont de véritables trésors pour d’autres.
Nous essayons donc de permettre aux gens de travailler avec des matériaux et de leur donner des idées ; de jeter un second regard sur ces matériaux. Et même si ils ne peuvent pas les utiliser, donnez-les nous et nous pourrons les réutiliser, afin qu’ils restent dans la boucle et ne finissent pas à la poubelle.
Les enfants peuvent swiper sur un smartphone. Waouaw ! Mais en réalité, ils peuvent faire tellement plus que ça. C’est quelque chose dont ils prennent conscience ici, avec Restlos. Ils sortent des ateliers plus grands et on peut voir qu’ils se disent « Je peux faire par moi-même et je suis capable de faire des choses, je suis capable d’essayer ».
En général, les matinées sont réservées aux groupes, comme les écoles ou les jardins d’enfants qui viennent. On accueille aussi des entreprises pour leurs journées d’équipe.
Le jeudi dans l’après-midi nous avons l’heure d’ouverture où tout le monde peut venir sans rendez-vous pour prendre des matériaux, travailler ici, dans l’atelier Restlos ou juste avoir une bonne discussion éveillée. C’est du temps de réseautage.
Je préfère amener les groupes ici au lieu d’aller à l’école parce qu’à Restlos tout le matériel est accessible et l’imaginaire est plus grand. Nous avons différents types de temps d’accueil que l’on adapte avec les classes. Certaines classes viennent régulièrement parce qu’elles ne sont pas loin ; certaines classes viennent pour des projets particuliers ; d’autres viennent de plus loin et restent une journée complète. Restlos travaille avec environ 30 écoles.
Je ne pense pas qu’il y ait d’âge pour en apprendre davantage sur tous ces matériaux et sur nos modes de consommation. Plus les enfants sont jeunes, plus il leur est facile de se passionner pour la matière. Par exemple, à la maternelle, ils choisissent des choses folles et créent sans limites. A l’école, c’est parfois plus difficile parce qu’à l’âge de l’adolescence, c’est comme si on travaillait sur des déchets. Parfois ils viennent en étant réticents, mais ensuite ils voient comment le matériel est trié et c’est propre et ils s’ouvrent parfois. Plus ils vieillissent, plus ils ont des barrières, plus ils ont entendu à l’école que ceci est juste et que ceci est faux, que cela doit ressembler à ceci et que cela n’est pas correct. Toutes ces règles qu’ils ont en tête, ça peut être compliqué.
Pour les adultes, c’est vraiment le processus le plus long. Comme je le disais, nous réalisons également des ateliers pour des entreprises. Beaucoup d’adultes se disent : « Je ne suis pas créatif, je n’ai rien à faire là« , et puis parfois ils accompagnent leur enfant et ils commencent à regarder autour d’eux, puis ils choisissent des choses et ils commencent à assembler quelque chose… Tout le monde a cette capacité d’apprendre quelque chose sur et dans cet endroit.
Dans un projet avec un telle démarche, il faut arriver à impliquer les gens, leur dire « Réduisez d’abord, pensez à ce que vous achetez et à l’emballage que vous achetez. Si vous pouvez le réutiliser, si vous pouvez le remplacer par quelque chose d’autre, puis limitez ce que vous avez ».
Il est très important de convaincre de la possibilité de réduire les déchets et de travailler avec les matériaux de manière responsable. Il faut aussi impliquer les gens, les éduquer, mais aussi forcer le gouvernement à s’adresser aux producteurs pour qu’ils ne soient pas autorisés à produire ces déchets d’une manière ou d’une autre, de sorte qu’il n’y ait pas ces nouveaux mélanges de matériaux plastiques où l’on ne peut pas se permettre d’avoir des déchets car ils sont très difficiles voire impossibles à réutiliser.
D’un côté les producteurs doivent produire éco-conçu et recyclable, mais il faut aussi que les gouvernements ou les lois contrôlent et soient contrôlées. Ensuite il faut expliquer aux gens pourquoi ils doivent être impliqués dans ce processus et pourquoi ls doivent faire le tri avant d’acheter, puis avant de jeter et qu’ils doivent en quelque sorte faire confiance au système dans l’optique ou celui-ci est vraiment digne de confiance. C’est l’autre travail que nous devons remplir.
Comment Restlos collecte et met à disposition tous ces matériaux ?
Au début, c’était beaucoup de gens de notre association, beaucoup de parents qui ont entendu parler du projet et qui ont commencé à collecter avec moi. Mais au fil des ans, ça devient de plus en plus important avec la participation aussi de certaines entreprises. Il y a des affaires de bureau, ça vient d’une entreprise qui veut numériser plus de choses. Mais pour les choses vraiment intéressantes, pour les sociétés de production, c’est difficile en Allemagne parce qu’il y a tellement de restrictions qu’ils n’ont pas le droit de donner la production défaillante. Ils n’ont pas le droit de la donner à un tiers ou à d’autres personnes, ils doivent la jeter. C’est donc la plupart du temps le fait de personnes qui s’intéressent vraiment à la récupération de ces matériaux et bien sûr nous avons des magasins ou des restaurants qui collectent des choses pour nous, par exemple vous avez des bouchons de bouteilles de vin, des capsules de bouteilles de bière. Nous regardons dans les rues parfois et on trouve des choses tout à fait intéressantes. Je ne sais pas si vous l’avez observé ici, ce n’est pas tout à fait officiel mais les gens qui veulent donner des choses les mettent devant leur porte. Ici, si vous mettez quelque chose à l’extérieur, les gens qui passent peuvent le prendre.
D’habitude, vous devez l’apporter dans une zone de collecte mais nous aimerions offrir la possibilité d’avoir d’autres espaces de collecte comme celui-ci pour donner une réelle seconde vie aux objets. Le chef du projet de la déchèterie travaille avec nos ONG pour essayer de faire en sorte que les gens ne jettent pas tout, et que s’il le doivent, qu’ils le fassent de certaines façons. Nous prévoyons peut-être un grand centre commercial d’occasion quelque part dans le centre de la ville, comme à Berlin qui en a déjà un, et les gens y déposent leurs déchets au lieu de ces zones de collecte.
En ce qui concerne la mise à disposition, il y a les ateliers dont j’ai parlé qui sont financés par les projets des écoles, des entreprises… et il y a les heures d’ouvertures au grand public. Les gens qui viennent à Restlos pour prendre du matériel payent ce qu’ils pensent que le matériel vaut. J’aime jouer le jeu aussi et leur demander de deviner/dire ce qu’ils veulent payer. Je leur dis aussi que c’est trop parfois, d’habitude ils disent trop. Je veux qu’ils pensent d’abord à ce que les matériaux peuvent devenir, puis ce que les matériaux valent et ensuite ils voient ces « déchets » comme de l’or.
Pourquoi vous êtes la personne idéale pour développer Restlos ?
J’aime le travail manuel, je l’ai appris de mes grands-parents. Ce n’est pas nouveau, c’est ce que mes grands-parents et beaucoup d’autres personnes âgées, surtout ici dans l’ex-GDR, devaient faire au quotidien. Ils devaient tout stocker parce qu’on ne sait jamais quand on aura de nouvelles choses. On essaie d’utiliser les choses le plus longtemps possible pour les réparer quand c’est nécessaire. Donc on doit être capables de les réparer soi-même. Mon grand-père m’a appris comment réparer les vélos ou travailler le bois et ma grand-mère m’a appris comment travailler avec une machine à coudre et donc la passion que j’avais, je peux la transmettre directement à d’autres enfants.
Quand je travaillais dans la science c’était génial, j’aimerais être plus scientifique de l’environnement. Le problème c’est que parfois, vous avez un projet, il est intéressant et vous publiez un article scientifique et il apparait dans le journal scientifique concerné, c’est bien, c’est important mais quels en sont les effets directs ? Je ne voyais pas comment contribuer à l’action ainsi.
Question à poser ?
Nous avons parfois essayé des ateliers avec des techniques spéciales, par exemple en faisant un coussin de yoga. Pour nous, il s’agit d’un processus créatif ouvert. Ce n’est pas un processus éducatif typique où l’on se tient devant et où l’on enseigne. On se laisse aller et on laisse les gens décider eux-mêmes. On laisse les enfants décider eux-mêmes. C’est la première chose qu’ils apprennent avec Restlos : j’ai ma propre opinion et c’est normal que j’aie ma propre opinion parce que dans les écoles, ils doivent s’asseoir là, ils doivent rester assis et silencieux et ils doivent écouter ce que la personne devant eux a à dire. Restlos leur permet de développer leur propre pensée et c’est quelque chose d’agréable à voir. Ensuite ils s’ouvrent au matériel et ils peuvent échanger avec nous. Nous essayons d’être deux trois personnes avec un groupe pour pouvoir avoir des échanges plus pertinents. Vous pouvez leur demander s’ils ont déjà essayé quelque chose comme ça avant, s’ils ont déjà travaillé avec ce matériel avant.
Parfois, nous avons des présentations pour les enfants plus âgés ou pour les adultes où nous pouvons présenter quelque chose sur le problème du plastique ou sur le programme de recyclage ou sur la production de textile et l’industrie de la fast-fashion (mode rapide).
Lors d’un de ces échanges nous avons eu un retour. Ils nous ont confié qu’ils étaient tristes que tant de nourriture soit jetée à l’heure du déjeuner dans les écoles parce qu’ils ne peuvent pas vraiment choisir ce qui est proposé. Les parents décident ou l’école décide de ce qu’il y a pour le déjeuner et les enfants ne peuvent pas décider. Et eux ils disaient « S’il vous plaît laissez-nous décider nous-mêmes et nous ne jetterons pas autant de nourriture ». Ou alors « S’il vous plaît mettez plus de poubelles de recyclage ou des poubelles de tri dans la ville ». Parce que dans la ville vous avez la même chose que vous avez peut-être maintenant en France vous avez un seul type de poubelle et puis peut-être triée après. L’enfant a dit : « Pourquoi avons-nous ces poubelles de tri à la maison et nous ne les trouvons pas dans la cour de l’école ou dans la ville ». Il y a tellement d’idées géniales qui sortent quand vous prenez le temps d’écoutez les enfants, de tous les âges. Et je dirais que c’est également un processus éducatif pour nous finalement.
Nous avons un nouveau projet dans la ville, en fait en Saxe. Cela s’appelle le Friday School Concept (Concept de l’École du Vendredi). Cela vient des Fridays for Future 4. Les enfants sont impliqués dans l’ensemble du processus : les idées et la planification, puis la gestion et l’après-projet, ainsi que la présentation des idées. Comme cela, on voit vraiment si on est capable d’atteindre les objectifs fixés. Le résultat est formidable, vous voyez vraiment lorsque vous parlez aux jeunes impliqués qu’ils parlaient de manière si responsable, qu’ils étaient des adultes dans certains de leurs projets, c’était incroyable.
S’ouvrir à leurs propres idées et à leurs propres problèmes, écouter et évoluer ensemble, c’est tellement mieux que de se tenir devant et de dire à quelqu’un ce qui est juste. C’est tellement bien et c’est ce que nous expérimentons avec Restlos.
Je ne comprends pas pourquoi le système éducatif n’est pas comme ça. Je veux dire que dans les écoles classiques, nous avons un système scolaire qui a peut-être 150 ans et nous enseignons aux enfants de la même manière qu’autrefois.
Votre définition de la durabilité ?
Pour mois la durabilité nous oblige à protéger au moins ce que nous avons. Nous ne retrouverons jamais ce que nous avions avant, je suppose. Mais à partir de ce que nous avons maintenant, des matières premières, des sources d’énergie, de la terre, du sol, ce dont nous avons besoin pour l’avenir, pour tout ce qui doit, d’une manière ou d’une autre, minimiser le changement climatique, nous devons le protéger d’une manière ou d’une autre. Mais selon moi, c’est un sujet très complexe. Il faut aussi inclure tous les processus sociaux. On ne peut pas oublier les gens, c’est un processus d’apprentissage difficile pour moi parce que parfois je pense que la nature passe en premier et que les gens s’en fichent. Mais bien sûr il faut les prendre en compte, il faut aussi sensibiliser les gens au problème, mobiliser et obtenir le soutien d’une communauté pour le processus et les objectifs que l’on veut atteindre. Et il faut du monde, le plus de monde possible.
Il y a une très beau proverbe africain « Quand beaucoup de petites personnes dans beaucoup de petits endroits font beaucoup de petites bonnes choses, ils peuvent changer le monde ». Et c’est quelque chose que vous devez prendre en compte avec la durabilité. Vous devez convaincre les gens à réduire un peu cet incroyable surconsommation. C’est dans le mode de vie Allemand, voire de tout l’« Occident ». Il faut expliquer aux gens pourquoi c’est important, que ça ne peut pas continuer comme avant et que nous devons faire des pas dans la bonne direction mais il faut aussi convaincre que ces pas ne sont pas être durs et ne sont pas embêtants, ni même chers. Ces pas peuvent être uniques et individuels et drôles et vraiment créatifs et c’est ce que nous enseignons aux gens ici, avec Restlos.
Nous avons besoin de respect pour les autres, pour la nature, pour la vie.
Nous avons besoin d’un mouvement contraire à toute cette publicité qui pousse à toujours vouloir plus, toujours plus grand, toujours plus cher ou au contraire toujours moins cher.
Nous avons besoin d’éducation pour que les gens comprennent vraiment les processus comme ceux-ci, qu’ils comprennent que notre nouveau téléphone portable vient de quelque part et que tout ce qu’il y a derrière ((Exploitation polluante des minerais, des personnes, des énergies fossiles, de la biodiversité…) est très important à prendre en considération.
On peut réagir en mode, « Je ne veux pas l’entendre et je ne veux pas le voir parce que l’autre côté est plus glorieux, plus coloré, plus excitant », mais pourtant il faut le voir pour agir et l’éducation est une grande clé ! L’éducation est donc un processus important et je ne sais pas comment il se fait que de merveilleux documentaires sur la façon dont les choses se passent soient diffusés ici parfois tard le soir dans des programmes télévisés afin qu’aucun enfant ne puisse les voir. Sur les plateformes de médias sociaux, comme YouTube, on commence de plus en plus à proposer de bons documentaires mais je ne suis pas sûr qu’ils soient très appréciés par les enfants. D’autre part, sur Instagram ou TikTok, ces influenceurs qui font toujours la promotion des industries destructrices du vivant comme celle de la fast-fashion en la rendant plus cool et plus saine qu’elle ne l’est. Ca devrait être « cool » de résister à tout ça. De ne pas vouloir acheter tout le temps, surtout quand ces produits sont peu éthiques. Alors nous avons vraiment besoin d’une connaissance publique de tous les processus.
On voit dans nos magasins, lorsque vous achetez des cigarettes, ces petites images de poumons malades ou de cancer, ou quoi que ce soit d’autre. Peut-être parfois sur d’autres produits il faudrait montrer les dommages chimiques, naturels ou même humains qui se cachent derrière ce T-Shirt bon marché vendu pour trois euros chez Primark, Zara ou H&M …
Il s’agit d’un processus qui a déjà commencé. En Europe, presque toutes les grandes entreprises sont obligées d’avoir un Responsable Durabilité. Je ne sais pas si cela fonctionne, mais au moins, elles doivent faire un pas en avant à partir d’une certaine taille.
Votre définition des déchets ?
Selon moi, tout est cyclique, c’est ma passion pour l’écologie qui parle. J’ai appris que dans la nature tout est cyclique et il n’y a pas de perte d’énergie nulle part, c’est juste des changements de forme. Il n’y a pas de gaspillage, il y a juste un peu de temps, il y a une perte de temps parfois quand on n’agit pas comme on pourrait le faire, quand on rate des occasions. Mais en termes de matériel, on peut tout utiliser pour quelque chose. Tout peut servir à quelque chose.
Et votre vision de long terme pour Restlos ?
Il faudrait qu’il y ait beaucoup plus d’endroits comme celui-ci dans chaque partie de chaque ville pour récupérer le matériel pour le mettre dans des cycles pour l’offrir à nouveau aux gens.
Ce serait génial que cela fonctionne comme une sorte de projet modèle que nous puissions ouvrir plus d’espaces comme celui-ci partout dans le pays.
Notre rencontre avec Sandra, son enthousiasme et sa foi en un monde meilleur, et en un changement de regard sur nos modes de vies et de consommation nous à fait voyager et réfléchir. Pour être honnête c’est l’une des rencontres qui m’a le plus émue, surement parce qu’elle traite de sujets qui touchent ma sensibilité et qui parlent à la jeune femme engagée que je suis.
L’éducation, le regard sur les déchets, la pédagogie, notre manière de fermer les yeux sur les dessous de notre réalité… Il y a encore beaucoup de travail mais les acteurs sont là, motivés, souriants et plus que jamais convaincus que vivre plus sobrement, plus durablement et avec plus d’égalité peut se faire de façon créative, fun et belle !
Une rencontre riche d’apprentissages et d’espoir. Nous espérons que vous avez pris autant de plaisir à la lire que nous en avons eu de la réaliser.
On espère que vous avez apprécié cet article sur notre rencontre avec Sandra. N’hésitez pas à venir en discuter avec ,nous dans les commentaires ou tu nos réseaux sociaux!
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Sources
- Source : Parlement Européen[↩]
- voir L’enfumage du recyclage, de Flore Berlingen[↩]
- Source : Convention Citoyenne pour le Climat[↩]
- Vendredis pour l’avenir[↩]