Une Rencontre, Un Portrait
Bonjour chers lecteurs,
Vous trouverez sur cette page un petit portrait des personnes que nous avons rencontrées. Ces personnes ont accepté de répondre à nos questions et nous ont partagé la passion qui font leur engagement. J’espère que la lecture de ces petits portraits vous inspirera autant que tout ce qu’ils/elles nous ont apporté lors de ces rencontres.
« Si j’étais un animal, je serais un aigle, pas pour le côté rapace mais pour le côté vol, parce que j’aime avoir une vue d’ensemble et que ce serait une grande liberté de pouvoir voler. »
Originaire de Paris, Marie est installée à Munich depuis 14 ans. Elle y a construit une famille et est à l’origine d’un réseau de consultants en transformations. Mais pas n’importe quelles transformations, celles qui comptent. Le réseau ChangesThatMatter. Soucieuse de faire bouger les lignes dans les stratégies d’entreprises pour le bien être de chacun et l’accomplissement d’une société plus engagée et responsable, elle et ses équipes veillent à apporter les outils nécessaires à ces changements.
« Si j’étais un objet je serais un arbre parce que j’ai traversé de nombreuses choses, je suis une mère, ce n’était pas facile tous les jours et je pense que je peux dépasser tout, comme un arbre.» – Nataša
« Si j’étais un objet je serais une fleur qui regarde toujours vers le soleil, voie toujours le bon côté des choses et regardez moi, je ne fais que sourire ! » – Julija
Julija est la fille du fondateur de Ropotarnica et la grande rêveuse de projets. Des idées plein la tête, un sourire accrocher au visage, elle travaille avec passion dans la seule boutique d’objets de seconde main de Maribor. A ses côtés, Natasa, fidèle coéquipière et directrice artistique de leur projet Recycling lab, un moyen de recycler la quantité indénombrable de tissus, vêtements qu’elles récupérer. Transformer ce tissu usé, abîmé, plus désiré en un nouveau produit tendance et abordable.
Ce duo a été une véritable bouffée d’énergie et d’inspiration lors de notre passage à Maribor !
« Si j’étais un animal, je serais un oiseau, parce qu’ils sont libres et peuvent avoir de belles perspectives. Peut-être pas le plus petit. »
Dans le monde de la publicité depuis 25 ans, Miro réalise il y a 15 ans grâce à sa jeune fille de 6 ans que certains produits dont il fait la promo sont mauvais pour la santé et sont non pas seulement désirés par sa fille mais également par tous les enfants qui voient la publicité à la TV. Il décide d’agir et de travailler à la création d’une agence de publicité éthique du nom de Etika. Promouvoir une consommation responsable, informer la population, mettre en avant l’économie sociale et les entreprises sociales voilà la mission qu’il s’est donné.
« Si j’étais un animal, je serais, selon mes enfants, une chouette, je ne sais pas pourquoi mais ils disent toujours que je suis une chouette. »
Chargée de projet économie circulaire, Martina porte le projet KOLO de l’entreprise de gestion des déchets OLO de la ville de Bratislava. L’objectif est de fournir un espace où l’on répare, réutilise, remploie ce qui était souvent destiné à la poubelle.
Ce lieu implanté dans une zone commerciale aux côtés de IKEA et d’autres grandes distributions invite à une alternative pour toute personne venue faire ses courses. Pensez d’abord à la seconde main !
« Si j’étais un animal, je serais un renard, parce qu’ici, ils sont considérés comme des animaux malins et rusés. Je pense que cela me représente bien parce que je sais que je peux avoir ce que je veux même si cela semble très dur »
Radka est psychologue et engagée depuis plus de 5 ans dans l’association Replug Me. Elle sait que le dialogue est le maître mot pour régler les maux de nos relations avec autrui et les technologies, elle nous a confié les réflexions de cette association dont l’objectif est de permettre à chacun de s’épanouir dans une relation saines aux technologies et aux réseaux sociaux par exemple.
Leur approche centré sur le bien-être apporte un nouvel angle à nos réflexions pour une société plus sociale et écologique.
« Si j’étais un livre, je serais un livre de romance historique parce que j’aime l’atmosphère. Et il y aurait une femme au fort caractère comme personne principal (comme moi bien sur ahah) et elle réussirait à dépasser tous les obstacles sur son chemin. »
Eva est enseignante chercheuse à l’Université Masaryk de Brno dans le département d’études environnementales. Elle s’intéresse depuis 10 ans au concept de Décroissance. Par des conférences, des projections débat, des traductions de livres et ses recherches, elle popularise et invite à questionner ce concept, à questionner notre rapports au vivant, aux ressources, à nos vies et ce que l’on peut changer une vie sur Terre plus soutenable.
Enthousiaste, passionnée et passionnante, Eva nous a accueilli dans son foyer le temps de notre séjour à Brno et nous a donné d’interessantes pistes de réflexion quant au concept de Décroissance.
Les rencontres fortuites sont parfois les plus inspirantes. Marika travaille pour une ONG qui accompagne les citoyens vers une meilleure autonomie énergétique.
En parallèle elle a participé à créer un projet coopératif à Děčín avec 10 amis engagés et militants. Ils ont acquis à l’été 2022 une maison, qu’ils ont acheté en modèle coopératif et où ils souhaitent proposer des ateliers pour une société plus résiliante : fabrication de vélos, agriculture urbaine, autonomie énergétique… tout ça dans un contexte de questionnement sur l’avenir des territoires déjà assez pauvres après la fermeture des mines de charbon locale prévu pour 2033.
Ce projet naissant semble pouvoir donner vie à une chouette communauté.
Pour en savoir plus : Vzletny racek
« Si j’étais un outil, je serais une visseuse, parce que c’est super pratique ! Ça permet de vraiment déployer tout son potentiel créatif, très facilement. »
Sandra est la responsable du projet Restlos, la caverne d’Alibaba de la créativité. Écologue, mère de famille et fervente defenseuse des trésors qui habitent nos poubelles, Sandra est persuadée que la pédagogie et les imaginaires peuvent nous donner les clés d’une société plus sociale et écologique.
Dans un grand hangar, elle entrepose tout ce que l’on veut bien lui apporter et invite les écoles, les entreprises, les citoyens à des ateliers créatifs.
« Si j’étais un légume, je serais un avocat, parce que c’est un peu ambigu. C’est un légume qui est bon pour la santé et en même temps, pour le cultiver et le faire venir jusqu’en Allemagne ce n’est pas durable… Donc il y a encore beaucoup de problèmes à résoudre pour qu’il devienne le plus durable possible. »
Tore est le co-fondateur de R3leaf, un outil de conseil pour accompagner à la rénovation énergétique des bâtiments. Ingénieur en génie civil et désireux de répondre aux enjeux de notre siècle, il décide d’agir dans le secteur du bâtiment.
Cette IA en cours de développement sera en capacité d’indiquer les travaux à réaliser pour rendre un bâtiment régénératif, c’est à dire, pour qu’il ait un impact énergétique et environnemental global positif.
« Si j’étais un légume ou un fruit, je serais une noix, qui a une épaisse coque et il est nécessaire de la craquer mais je ne sais pas pourquoi, c’était juste ma première pensée. J’aime la précision, être organisé et penser en structure, c’est dur de traduire ça en termes de légumes ou de fruits.» – Christian.
Christian et Ayumi sont les cofondateurs de Dycle, un projet qui utilise les couches pour bébé comme un outil pour régénérer et enrichir nos sols. Respectivement ingénieur et artiste, ils questionnent depuis quelques années le moyen de mettre en action les gens, les inviter à faire communauté et à prendre conscience de l’importance d’un sol vivant.
Dycle, c’est un cycle, de la couche à la terre pour rapporter au sol les nutriments digérés par les humains et notamment par les bébés (pipi et caca). Un moyen d’éviter que tous ces éléments nutritifs pour les sols se retrouvent dans les rivières et les océans où ils polluent les écosystèmes.
Forts d’une réflexion systémique, invitant à percevoir nos déjections comme des ressources, cette entreprise berlinoise devrait bientôt arriver sur le marché, soyons prêts !
« Si j’étais un animal, je serais une mouette parce qu’elles sont un peu embêtantes mais elles travaillent avec ce qu’elles trouvent. Elles sont très résistantes et résilientes et elles s’amusent beaucoup. Elles aiment voler, et elles ne volent pas uniquement pour aller quelque part, mais aussi pour s’amuser. J’espère qu’une mouette pourrait me représenter parce que je pense que beaucoup de choses sur lesquelles nous travaillons doivent être amusantes.» – Lisa
Co-fondatrice de SunCrafters, Lisa irradie de bonnes idées. C’est très rapidement après la fin de ses études qu’elle s’intéresse à l’énergie solaire, ses capacités et aux rebuts de cette industrie qui s’impose depuis quelques années. Elle lance alors avec son compagnon, Suncrafter, pour proposer des panneaux photovoltaïque de seconde main mobiles. Initialement pensé pour permettre un accès à l’électricité aux populations de pays du tiers monde, leur système s’adapte également aux besoins éphémères d’un festival, d’un événement local ou de l’alimentation de mobilités douces en ville (vélos électriques en libre service…). Se confrontant à de nombreuses réglementations et législations, le chemin est long et l’adaptation nécessaire.
Inspirante et prometteuse, cette entreprise berlinoise a de quoi se faire une place dans la transition énergétique de nos lieux de proximités avec en prime, une réflexion sur les low tech.
« Si j’étais un fruit je serais une fraise, parce que c’est rouge, c’est joli, rayonnant et que cela a beaucoup de goût.»
Corinna est une artiste passionnée des matériaux de seconde main. Convaincue qu’il est possible de réduire les déchets des entreprises de la construction et inspirée de deux initiatives en place aux Etats Unis : “Materials for the Arts” et “Arts and Scraps”, elle co-fonde Kunst-Stoffe, le magasin des matériaux de construction de seconde main à Berlin.
L’objectif : collaborer avec les industriels de la construction pour récupérer les surplus de chantier pour les mettre à disposition des artistes et des particuliers dans leur magasin en plein cœur de Berlin.
Inspirante, cette ONG démultiplie les projets et les actions pour sensibiliser, éduquer et agir en faveur de la réduction des “déchets”.
« Si j’étais un légume je serais une tomate parce qu’il y a différentes variétés et tailles et couleurs. C’est un légume avec divers variétés et elles sont stables que les salades. On peut les cuisiner facilement. »
Président du Conseil d’Administration de Rude Food à Malmö, David met à disposition ses compétences pour améliorer les outils et interfaces sur lesquelles s’appuie cette association à but non-lucratif. Rude Food est la première entreprise de restauration de surplus alimentaire de Suède. Son objectif, fournir de délicieux repas à partir d’ingrédients crus qui auraient autrement été gaspillés par les supermarchés. Lutter contre le gaspillage alimentaire, animer un réseau de volontaires et proposer des outils pour répliquer cette initiative dans le monde, ce sont les missions de Rude Food.
« Si j’étais un animal, je serais un hibou parce que c’est un animal qui pense beaucoup. J’aime m’assoir et réfléchir au monde et ce qui s’y passe. »
Fondateur et conseillé exécutif de la Merkur Coopérative Bank à Copenhague, Lars nous a expliqué comment cette banque était née d’un désir d’accompagner le financement de projets à caractère durable. Pas d’énergies fossiles, pas de projets à impact néfaste pour l’environnement, la santé et la société. Leur plus grande force est de connaître les enjeux et les risques des projets qu’ils accompagnent par le financement, ils considèrent donc que ces projets plus « durables » ne sont pas une plus grande prise de risque que les projets aujourd’hui financés par les banques plus classiques. Une banque qui réduit l’empreinte environnementale et sociale de votre épargne, ce n’est quand même pas rien.
« Si j’étais un livre je serais un livre pour enfant – Fifi Brindacier – une adorable petite fille avec des pouvoirs fantastiques. Elle essaie de faire les choses un peu différemment et elle est très ouverte d’esprit et pense que tous est possible. »
Responsable de l’accompagnement des projets au sein de l’ONG coopérative Coompanion, Sarah nous a accueilli dans leurs locaux à Norttälje. L’objectif de l’organisation, accueillir toutes les entreprises, les porteurs de projets, les rêveurs qui veulent challenger une idée. Ils y répondent avec un ensemble d’outils sans manquer de questionner l’aspect durabilité de l’idée. Ce service ouvert à tous est une vraie boîte à outils et un vrai terrain de jeu à l’expérimentation. Ils ont d’ailleurs ouvert un incubateur/show room sur la thématique de la production alimentaire urbaine et forme aujourd’hui de nouveaux projets d’agriculture collaborative intergénérationnelle.
« Si j’étais un livre je serais probablement – Fifi Brandacier – une histoire pour enfants. Cela me décrit bien. »
Directrice de Bye Buy Concept, Cécilia nous présente ce concept de seconde main de qualité pour les enfants, implanté en plein coeur de Stockholm. Acheter du neuf pour quelques mois voire semaines, pourquoi ? Les enfants changent de taille tellement vite. Ici les parents peuvent ramener les vêtements trop petits de leurs enfants et contribuer au projet Bye Buy. Ils peuvent également acheter des habits en parfait état, qui iront de nouveau à leurs enfants et à moitié prix.
« Si j’étais un animal je serais un chat, je pense que les chats aiment aller un peu partout et faire beaucoup de choses. Les chats savent aller chercher la confrontation quand c’est nécessaire. C’est un animal plus « sauvage » que le chien. »
Niclas est co-fondateur de CRUMBS, une marque de bière dont 30% de la matière première est constituée d’invendus de pain des magasins de Stockholm mais pas que… Convaincu que le gaspillage alimentaire et plus particulièrement celui du pain est quelque chose que l’on peut éviter, il propose un accompagnement des magasins qui vendent du pain pour les questionner sur les quantités qu’ils commandent et les habitudes de consommation qu’ils promeuvent.
« Si j’étais un livre, je serais un guide de voyage où chacun des chapitres raconterait la vie, les traditions, les coutumes d’un peuple, d’une tribu. »
Cet ancien garde côtier bermudien Joshua est aujourd’hui chef dans un restaurant et coach en style de vie holistique à Luleå, au Nord de la Suède. Dans sa vie comme dans son restaurant, il fait le lien entre alimentation et bien-être. De la production à la préparation et dégustation des aliments en passant par leur choix, il a une réflexion systémique et intégrée du corps et de ses besoins. Selon lui, chaque peuple doit s’adapter au climat dans lequel il vit et adapter son alimentation en conséquence. Les territoires du Nord de la Suède sont particulièrement rudes pour faire pousser des légumes toute l’année, c’est pour ça que la cueillette de baies et de champignons en plus de la chasse à l’élan prend un place importante dans la culture locale.
“Si j’étais un objet je serais une grelinette, c’est un peu l’emblème de la permaculture, c’est un bon objet pour les valeurs qu’on essaie de transmettre. Et indépendamment de mon activité je dirais un dé, parce que j’aime bien, je suis assez joueur et j’aime bien le côté « incertain mais c’est pas grave on y va! » du dé.”
Co-fondateur de En Vert et Avec Tous (EVAT), Antoine, jeune diplômé d’une école d’ingénieur Grenoble (ENSE3) a prit la voie de l’entrepreneuriat. Décidé à promouvoir l’action en complément de la sensibilisation, Antoine et Baptiste montent une association qui a pour vocation d’inviter les 3 à 16 ans à apprendre à mieux manger en faisant. Un local co-aménagé avec d’autres associations d’éducation populaire de Grenoble, un projet de ferme pédagogique financé par le budget participatif, Antoine nous a raconté comment EVAT fait aujourd’hui partie intégrante de sa vie.
“Si j’étais un objet du quotidien, j’aurais dit un livre. Je lis beaucoup sur le voyage, je lis beaucoup de récits de voyage et ça m’inspire beaucoup parce qu’en général les personnes elles ont toutes des profils différents et elles arrivent à un même état, même quotidien qui est le voyage que ce soit en sac à dos ou pas” – Estelle
Estelle est diplômée d’un master de tourisme. Après quelque temps dans un emploi de ce secteur, elle se rend compte qu’elle a envie d’autre chose. En parallèle, elle a créé l’association File tes fringues qui propose du troc ponctuels de vêtements à différents endroits dans Grenoble. En deux ans, sa communauté grossit c’est alors qu’une idée lui vient : et si, elle proposait un lieu permanent où il serait possible de troquer ses vêtements ? C’est ainsi qu’est née la boutique File tes Fringues lors du premier confinement de 2020 : la première boutique de troc de Grenoble. Elle a ouvert ses portes en septembre 2020 pour le plus grand plaisir des amoureux de la mode durable.
Le désir initial d’Estelle, de répondre à la nécessité de l’emploi par ce qu’elle aime faire, a poussé Estelle a proposer un nouveau concept économique : le troc, incitant aujourd’hui à la sensibilisation pour la prise en compte des enjeux environnementaux, écologiques et sociaux. Si son business fonctionne c’est parce que la fast fashion inonde nos vies et nos placards de vêtements. La meilleure solution et elle le dit, reste de réduire la consommation à la source. Et dans un second temps, si nécessaire, de se rendre en magasin de seconde main comme File tes Fringues !
“Si j’étais un objet du quotidien je serais un livre, parce que c’est un outil de voyage, un outil de découverte. Je serais un livre pour sans arrêt découvrir et faire découvrir.” – Alice
Alice est responsable du projet confitures solidaires au sein de l’association Echange Nord-Sud. Cette association historique fait de l’aide au développement durable en Afrique, principalement le Sénégal et le Burkina Faso. Leur aide se concentre notamment sur la protection et la sensibilisation à l’environnement et au gaspillage alimentaire.
Conscients qu’il est nécessaire d’agir également en Occident, ils/elles développent le projet Confitures Solidaire. Les invendus de fruits et légumes d’un Biocoop proche des locaux de l’association étant énormes, ils les récupèrent alors pour alimenter des buffets dans divers événements comme le festival Alimen’Terre à Bordeaux et en font de la confiture. La confiture ne périme pas à contrario des produits frais. On peut voir dans leurs locaux des montagnes de pots de confitures aux parfums plus goûteux et originaux les uns que les autres. Un vrai régal !
Fabrice gère la Ressourcerie Créative « Atelier D’éco Solidaire« . Cette ressourcerie collecte et remet au gout du jour de nombreux objet dont personne ne veut en créant une filière de réemploi. Les meubles qu’ils conçoivent à partir de déchets mobiliers sont dignes des plus grands designers. C’est beau, c’est propre et c’est très qualitatif. En plus de tout ça, cette ressourcerie créative permet à des personne en parcours d’insertion de renouer avec le monde du travail.
Gauthier est un grand passionné de la transition écologique. Il nous en a appris beaucoup sur la gestion des déchets en France et en Suisse. C’est fou à quel point les consignes sont différentes d’une zone à une autre. De même, nous avons aussi pris conscience de ce qui se cache derrière nos déchets et derrière le recyclage : transport, procédés polluants et énergivores, … Bref, c’est un sujet complexe auquel nous nous frottons et il y a beaucoup à apprendre.
Il nous a aussi initié aux bases du compostage que nous avons pu mettre en pratique dans le jardin des parents de Pauline chez qui nous étions pendant le 1er confinement. Vous pouvez dores et déjà profiter de ses enseignements en lisant une série d’articles sur notre blog.
Responsable Économie Circulaire et Gestion des Déchets de la Métropole de Lyon de mai 2014 à mai 2020, Émeline Baume porte ses convictions environnementale depuis petite. Élevée dans une famille ayant choisi un modèle de vie sobre, c’est très tôt qu’elle prend conscience de l’impact de la vie humaine sur l’environnement. En arrivant en ville pour ses études, le décalage des différentes habitudes de consommation se fait vite ressentir. Convaincue que la question des déchets ne peut pas seulement être “un service rendu aux habitants, de mise à disposition de poubelles”, elle se promet de revenir plaider cette cause en tant qu’élue après avoir mené son propre cheminement, notamment au sein de Zero Waste France.
Chose promise, chose due, elle l’est désormais. Il reste du travail et rien n’est acquis, mais chaque petite graine compte.
Pour Émeline Baume, l’éducation populaire (comme le scoutisme) est un outil et un levier majeur au changement. Le combat pour l’environnement et l’éducation est-il si différent ? Nous n’en sommes pas convaincus…
« Si j’étais un objet, je me verrais bien comme du sable parce que c’est quelque chose de fluide, qui coule. »
Fort d’une expérience de plus de 20 ans dans le conseil en rénovation énergétique, Martin décide de créer le Low Tech Lab Zurich. Ce bureau d’étude propose aux porteurs de projets immobiliers, aux co-propriétaires, des solutions d’amélioration du confort thermique et de systèmes de production de chaleur, moins tournées high-tech mais davantage efficacité et respect de l’environnement. Ingénieur de formation, il travaille à l’optimisation des solutions qu’il propose pour un plus faible impact environnemental.
Jaka est le Secrétaire Général des Écologistes Sans Frontières / Zéro Waste Slovénie. Il aime partager sa vision de l’association et les objectifs tant écologiques que sociaux de celle-ci. Ils travaillent au niveau individuel mais également des entreprises, événements et collectivités territoriales à tendre vers le zéro déchets part le biais d’actions de sensibilisation, d’information, de création d’une certification… Cette association née du plus grand événement de ramassage des déchets organisé en Slovénie en 2013 vient challenger bon nombre de principes capitalistes.
« Si j’étais un animal, je serais un tigre ou un gros chat, comme dans le calendrier chinois. Je suis née en 1974 et je me sens comme un gros chat parce que les chats ont leur propre façon de penser et de vivre. »
Éducateur spécialisé de formation Bogdan a décidé de trouver d’autres moyens de financement pour le centre où il travaille. Avec quatre amis de professions différentes, il lance Bolje, une compagnie de gestion des déchets d’huile de cuisson et de déchets organiques. Passionné, attentif, convaincu de la pertinence de se donner une mission pour les entreprises de gestion des déchets, il lance le projet Oil Right, une petite production de bougies à partir de d’huile de cuisson usagée. Un concept avec un fort aspect social (sensibilisation, réinsertion par le travail) et environnemental (réduction des déchets d’huile de cuisson…)
« Si j’étais un légume je serais chou fleur. J’aime ça, on peut aussi le manger cru, on peut le cuisiner, je ne sais pas. Peut-être aussi que c’est parce qu’il semble fluffy même s’il ne l’est pas vraiment. »
Tina et Iris sont a l’origine du premier magasin de vente en vrac et sans emballage à Maribor. Cette épicerie a ouvert ses portes il y a 4 ans jour pour jour (le 9 mai). Jeune maman à l’époque, Tina se questionne sur les détergents à utiliser et découvre l’énorme quantité de produits chimiques qui les composent. Survient alors la remise en question de tous ses produits du quotidien, du nettoyage à l’alimentation. Si elle fait ce constat, d’autre l’on fait aussi ou le feront, elle décide alors d’ouvrir un lieu où seront proposés des produits de qualité et bon pour la santé et l’environnement. Le tout sans emballage, c’est le début de Zelena Japka (Pomme Verte en Slovène).
« Si j’étais un objet, je serais une imprimante 3D parce que tu peux imprimer pratiquement tout. »
Fondateur du premier espace de coworking de Bratislava puis du premier espace mêlant café, coworking et fabLab, Vladimir est convaincu qu’il nous faut réapprendre à FAIRE et, en même temps, à utiliser les outils qui peuvent nous aider à FAIRE. Le LabCafé de Bratislava, dans les murs du Vieux Marché, est un lieu de travail, d’expérimentation, d’éducation, d’apprentissage et de découverte.
Chacun, à sa manière, y fait ses premiers pas. Ouvert à tous, accessible de par son faible prix, cet atelier est un véritable trésor pour les habitants.
« Si j’étais un objet, je serais un arbre parce que je ne me vois pas du tout comme quelque chose dénué de vie. Mais je ne peux pas vraiment rationaliser, c’est la première chose qui m’est venue à l’esprit.»
Ondras est le fondateur de Facta o Klimatu, une association Tchèque qui s’est donnée pour mission d’informer le plus simplement possible sur les faits et les effets du changement climatique. C’est à l’aide de graphiques simples, lisibles et intelligibles qu’ils invitent le grand public, les journalistes et les politiques à intégrer les données scientifiques dans leurs choix.
Ondras est déterminé et convaincu de l’importance de comprendre les causes pour arriver à influencer les conséquences par les actes. Enseignant en physique du changement climatique et formé et sensible à la communication non violente, il décide de réaliser ce travail de vulgarisation nécessaire, pour permettre au mieux les transformations à opérer.
« Si j’étais un animal je serais un chien car j’aime rassembler ma famille et mes amis autour de moi »
Eva est responsable communication chez MIWA Technologies, une enseigne dont l’objectif est de produire une solution complète d’emballage sans déchets. Cette solution toujours en cours de développement n’attend plus qu’une enseigne de grande distribution intègre leur solution à grande échelle.
Eva est convaincue de la nécessité de repenser nos façon d’approvisionner nos épiceries et grandes surfaces. Les emballages dits secondaires étant peu visibles du grand public, on a tendance à les oublier.
« Si j’étais un objet je serais certainement un astéroïde parce que ça traverse le cosmos et ça voit et fait des choses qui peuvent changer des vies »
PDG de CYRKL, la première market place pour les surplus des industries, Cyril, est passionné de cyclisme. Il aime profiter de ses sorties vélo pour se vider la tête et pour mieux trouver les solutions d’accompagnement des industries pour qu’elles puissent réduire leur déchets, leur empreinte matérielle et à créer des synergies avec d’autres organisations.
Attentif et engagé, il reste très humble malgré le succès de la plateforme et reste conscient des montagnes qu’il reste à franchir.
« Si j’étais un livre je serais probablement un manuel technique. Je ne suis pas vraiment une personne qui lit des fictions et des nouvelles alors c’est surement ce que je préférerais être.»
Gunnar est employé au sein de l’un des repairs café de Leipzig – le Café Kaputt -. Le concept, permettre au plus grand nombre d’avoir accès aux outils et aux compétences adaptées pour augmenter la durée de vie de leurs objets.
Cet atelier propose la réparation d’objets électriques et électroniques mais également de textiles. Il est également possible de s’y rendre pour échanger avec les employés, les volontaires et les visiteurs autour d’une tasse de café. Un espace de convivialité qui permet d’apprendre comment réparer et faire durer nos objets.
« Si j’étais un livre je serais Terre et Liberté de Aurélien Berlan. Il parle de comment on a perdu notre liberté avec les technologies, qui sont liées au capitalisme et à la société industrielle. En tout cas, ces éléments nous ont vendu une certaine liberté mais en fait on la perd, parce que la liberté à l’origine c’est plutôt une liberté d’autonomie d’indépendance et maintenant, on est très dépendant et de plus en plus dépendant et donc de moins en moins véritablement libre.»
Julie est une mère de famille, architecte d’intérieur et bénévole investie dans l’association Trial&Error à Berlin depuis plus de 6 ans. Passionnée et passionnante, elle nous a partagé les réflexions, la philosophie et les ambitions de l’association mais également sa vision du monde et de nos sociétés. Elle aime creuser chaque sujet qui l’a questionne et se mettre en action autant que possible pour un monde meilleur.
Au sein de Trial&Error, une association de quartier qui promeut de belles valeurs de solidarité, d’entraide et d’éducation populaire, elle propose des ateliers divers et variés et participe au fonctionnement de l’association.
Basée sur le fonctionnement de “l’essai/erreur”, l’association invite ses contributeurs à passer à l’action à leur rythme et en étant à l’initiative de nouveaux projets, quel que soit le résultat. Une belle philosophie !
Upsi est une artiste Américaine qui a fait ses études aux Etats Unis. Installée à Berlin depuis quelques années, elle réfléchit depuis longtemps à la manière dont il est possible de travailler la matière tout en ayant une réflexion environnementale. Engagée dans des événements militants, elle a décidé d’intégrer ses engagements dans son art et elle a créé le projet “Transformation Station”, un projet artistique basé sur le tissage d’emballages plastiques récupérés dans les magasins autour de chez elle. Un outil qu’elle utilise pour inviter les visiteurs de Kunst Stoffe à réfléchir à leurs modes de consommation et à intégrer les objets qu’ils considèrent comme des déchets dans un processus créatif inédit.
Rayonnante, Upsi nous a partagé ses réflexions et ses espoirs avec authenticité, un moment riche qui nous a beaucoup inspiré.
« Si j’étais un animal je serais probablement un mix entre un éléphant, un ours et une girafe. Parce que je suis grand et très peu stressé en général. Je pense que ces animaux vivent tranquillement, ça me représente bien »
Johannes est un entrepreneur naît. Petit, il trouvait le moyen de se faire de l’argent de poche en proposant à ses voisins d’aller lui même déposer leurs bouteilles de verre à la consigne.
En 2020 il lance Normcut, une extension pour les logiciels de découpe. L’objectif : permettre aux entreprises de réduire leurs déchets dès le découpage de la matière première. Prévenir le déchet plutôt que de devoir trouver le moyen de s’en débarrasser ultérieurement.
Inspirante et prometteuse, cette entreprise berlinoise a de quoi faire bouger les lignes de la conception d’objets et de textiles.
« Si j’étais un objet, je serais une table parce qu’on fait beaucoup de choses autour d’une table, on rencontre des gens, on y travaille, on y mange… C’est un objet important symboliquement. »
Expatrié français et responsable des ventes chez Green Furniture Concept, Dimitri met surtout à disposition ses compétences en terme d’économie circulaire pour améliorer l’offre du fabriquant de mobilier urbain. À l’origine Green Furniture vend du mobilier éco-conçu (avec du bois FSC issu de forêts gérées durablement et du métal recyclé à 80%) à destination des grands espaces publics (gares, centres commerciaux, aéroports). Aujourd’hui l’entreprise propose également un service de mise à disposition de ce même mobilier afin d’améliorer la durabilité du matériel fourni en faisant fonctionner l’économie locale pour effectuer la maintenance par exemple.
« Si j’étais un fruit, je serais une noix. J’aime sauver les choses, collecter les choses, collecter les baies du jardin et j’adore les noix. Je pense que les arbres à noix sont également le futur si on souhaite une alimentation plus durable dans le futur. C’est important d’avoir des arbres autour de nous. »
C’est au sommet d’un immeuble en plein cœur de Copenhague que nous avons rencontré Nanna, responsable du jardin de Østergro. L’idée ? Une ferme urbaine avec un jardin sur le toit et des poules et lapins. De quoi proposer des légumes pour environ 40 membres chaque semaine pendant le printemps et l’automne. En parallèle, un restaurant de produits locaux sous une serre. De quoi passer un bon moment. Le joli secret de ce projet ce sont les journées volontaires, tous les mercredis où chacun peut venir mettre les mains dans la terre. Un moment d’échange, de partage et d’apprentissage.
« Si j’étais un style musicale… j’aime vraiment beaucoup de styles musicaux. Il y en a peut être certains que j’aime moins mais c’est en fonction du moment de la journée. Je peux commencer avec le la musique très chill puis quatre heures après écouter de la techno. »
Fondatrice de Lekobox, Eléonore, jeune maman originaire de Paris s’est installée en Suède il y a 4 ans. Tentée de réaliser un projet qui répond à ses problèmes du quotidien, elle réalise que son enfant a besoin de stimulation et qu’il lui faut acheter de nouveaux jeux régulièrement au fil de son âge et de ses aptitudes. C’est de là que naît le projet Lekobox, un service de location d’une boîte de jeux échangeables au fil de la vie de votre enfant. Des jeux de qualité, entretenus et adaptés à vos envies et besoins.
« Si j’étais un animal je serais un faucon, je ne sais pas si ça me représente mais c’est mon oiseau préféré et si je devais créer un label musical (je suis également musicien) je choisirais cela comme logo. »
Monter un magasin de vrac, zéro déchets, c’est le défi que ce sont lancés Garett et Ashley à Bagarmossen au sud de Stockholm. Une aventure de quelques mois, qui promet de belles choses. Seuls quelques magasins proposent de la vente en vrac dans la capitale suédoise. Hushållet – littéralement « le ménage » – propose des produits de saison et en vrac, que ce soit de la farine, des œufs, des céréales… Originaires de l’état de Washington, ils tentent cette aventure zéro déchets dans une Suède où la consommation est élevée, notamment dans le secteur de l’épicerie où les produits sont sur-emballés.
« Si j’étais un objet un yoyo parce que c’est ce qui représente le mieux une start-up, la motivation oscille toujours et cela représente bien la vie d’un entrepreneur. »
Alexander est fondateur de IHOPA, un service de mise à disposition de matériels que nous n’utilisons pas tous les jours (outils de bricolage, appareil à raclette, appareil de nettoyage de moquette…). Louer plus pour acheter moins ! D’origine italienne, il s’est installé à Stockholm il y a quelques années et a donné vie à ce projet entrepreneurial qui répond à un besoin évident : proposer du matériel de qualité professionnelle à tous les foyers sans qu’ils aient besoin de les acquérir. Réduire la consommation et augmenter la qualité des produits. Aurons-nous bientôt tous une boite IHOPA dans nos immeubles et nos quartiers ?
« Si j’étais une plante je serais un arbre. Les arbres font partie de l’écosystème et sont dépendants du sol et de l’air. Les arbres sont à la fois ancrés là où ils sont et sont ouverts à la collaboration avec les autres espèces. »
Ann-Charlotte est chercheuse au RI.SE (Institut de Recherche de Suède) dans la section « Entreprises Durables ». Elle travaille sur la notion d’Économie Circulaire sous l’angle des modèles économiques. Son équipe essaie de comprendre comment les facteurs commerciaux peuvent favoriser l’économie circulaire. De son côté elle travaille particulièrement sur la question de l’évaluation et du financement des entreprises ayant en place des modèles économiques favorisant la vente de service à la place de la vente de produit (Économie de la fonctionnalité comme pilier de l’économie circulaire).
« Si j’étais un film je serais Miss Peregrine et les enfants particuliers. J’ai adoré le personnage et cette histoire un peu déjanté et qui sort de l’ordinaire. »
C’est sur les bancs de Grenoble INP – Ense3 que William s’est lancé dans l’aventure entrepreneuriale qu’est Foodprint. Ce projet a pour objectif de répondre à la problématique de l’alimentation en France qui représente ¼ de nos émissions de gaz a effet de serre ce qui contribue largement au réchauffement climatique. Elle part du constat que 3 français sur 5 souhaitent connaitre l’impact de ce qu’ils ont dans leur assiette. Foodprint est là pour proposer un affichage de l’impact environnemental des plats servis en restauration collective. Ca peut être les restaurants universitaires, restaurants d’entreprise, de collectivités et hôpitaux. Par son travail, Foodprint contribue à la promotion d’une alimentation bas carbone (principalement végétale), locale et biologique pour tous.
« Si j’étais un animal je serais assez proche des chats, c’est à dire qu’il y a une grande socialisation des chats parce qu’ils vivent avec nous en même temps faut pas les chercher, si le chat n’a pas envie, on lui fait pas faire ce qu’il ne veut pas faire. Je me sentirais assez chat.”
5ème Vice-président chargé de la prévention, de la collecte et de la valorisation des déchets à Grenoble Alpes Métropole, Lionel Coiffard est un militant de toujours. Appartenant à la génération d’après 68, il comprend très tôt l’importance de la politique et des opinions. Il s’engage très tôt dans des luttes qui lui tiennent à cœur, convaincu par les idées de Marx du parti communiste aux premières heures de sa vie, il se rapproche du parti écologiste depuis ces 20 dernières années et décide de s’engager dans une carrière politique. Maire de Vizille en 2008 et de nouveau élu dans le conseil municipal aux élections de 2020, il prend également une place au sein de la Métropole de Grenoble pour appliquer la politique de prévention, collecte et valorisation des déchets. Si les déchets ne sont pas sa passion première, agir pour le bien commun et l’intérêt général semble être son moteur. Cette rencontre aura été riche de débats et d’éclairages sur les échecs, les succès et les ambitions que peut porter une métropole comme celle de Grenoble.
« Si j’étais un animal, je serais un condor parce que c’est un animal qui habite seulement au pérou dans des régions un peu reculées. c’est un animal qui vole très haut et qui a la capacité de prendre de la haute, je pense que c’est important de prendre cette hauteur dans le monde actuel, voir le monde d’en haut et arriver réfléchir à ce qu’on veut pour soi. » Jean-Guillaume
Franco-Péruvien, Jean-Guillaume était cadre dans l’automobile avant de se rendre compte qu’il avait envie et besoin de se rapprocher de ses origines péruviennes. C’est au cours d’un long voyage au pays des incas qu’il prend un décision.
Il a envie alors de développer son propre projet écoresponsable et solidaire qui met à l’honneur le savoir faire des artisans péruviens. C’est alors qu’il lance en 2020 sa marque textile Pitumarka. Les produits qu’il propose sont faits à partir d’un coton très fin et très doux récolté à la main, filé, tissé, et cousu par des artisans péruviens. Une de ses particularités : il n’y a pas de teinture. Différents cotons vont donner différentes teintes allant de blanc à marron plus ou moins clair. Ces couleurs sont très belles et le produit est très bon. Une alternative durable à la fast-fashion.
L’équipe AREMACS Bordeaux nous a accueilli dans son local pour nous expliquer quels enjeux se cachent derrière cette belle association. AREMACS accompagne tout type d’évènements, allant du vide-greniers aux salons en passant par les festivals, dans la réduction et la valorisation de leurs déchets et sensibilise le public à l’écoresponsabilité. Il s’agit d’une association de terrain avec un fort ancrage local qui parvient à mobiliser des centaines de bénévoles pour aller engager le dialogue avec les participants des évènements et les accompagner dans le bon geste de tri afin de valoriser le plus de matière possible.
Avec Explic’Eat, Franck propose une solution pour produire rapidement de la farine à partir d’invendus de pain. Cette solution est simple. Il s’agit d’un mixeur-broyeur industriel pour transformer le pain invendu en en farine. Il gagne la confiance de plus en plus de boulangers et permet de réduire la quantité folle des déchets d’invendus de pain. Avec cela, Explic’Eat propose des recettes pour que cette idée soit accessible au plus grand nombre.
Enseignant chercheur de l’INSA et collaborateur du groupe Promasem sur Lyon, Jacques Méhu a été l’un des co-rédacteur le catalogue Européen des déchets de l’Union Européenne. Si les problématiques environnementales en lien avec la gestion des déchets fait partie intégrante de son métier, il nous a ouvert les yeux sur les conséquences sociales, politiques et économique de celle-ci. Il est le premier à nous parler de l’entropie (degré de désorganisation d’un système) provoquée par le recyclage de matière, concept retrouvé dans le récent ouvrage de Flore Berlingen “L’enfumage du recyclage”.
Comment se fait-il qu’il faille un bac+5 pour fabriquer des appareils électroniques de pointe quand aucune qualification n’est requise pour les démonter ?
Pédagogue et passionné, il a éclairé bon nombre de nos questionnement au niveau législatif.
Géo-politologue de formation, Florence Mardirossian a, durant de nombreuses années, cherché à comprendre les causes des conflits d’occident. Elle l’assure, bon nombre des conflits qui éclatent sont dûs à une mauvaise répartition des ressources dans le monde (accès à l’eau, pétrole…). Grande amoureuse de la biodiversité et écologiste dans l’âme, elle rentre sur Lyon en 2015 pour créer le collectif Lyon BioRessource qui remportera le premier AMI (appel à manifestation d’intérêt) “territoire zero déchets, zero gaspi” de la Métropole de Lyon. Un regroupement d’acteur du territoire lyonnais pour repenser le système de collecte et de traitement des biodéchets. Son regard critique et aiguisé nous a éveillé sur de nombreux sujet et l’interconnection de nombreuses problématiques.