Comment réduire sa production de déchets ?
Comment faire en sorte de changer moins souvent sa poubelle de déchets ménagers ?
En transformant vos déchets organiques en compost, bien sûr ! Ok ça a l’air d’être une évidence comme ça mais en vrai, j’ai découvert ça il n’y a pas super longtemps non plus et pour être honnête, ça fait vraiment la différence et c’est pas si compliqué.
On avait déjà parlé du compost en donnant quelques définitions dans un précédent article.
Je tiens à préciser qu’on ne vous parle pas ici en tant qu’experts du sujet mais en tant que citoyens qui ont tenté l’expérience du compost et qui ont essayé d’adopter de bons gestes au quotidien. Ce sont quelques petits retours d’expériences personnels.
Le composteur de jardin késako ?
Il correspond à un BAC, de contenance variable en fonction de la place disponible dans votre jardin et de votre production de déchets organiques. Ces bacs sont souvent en bois ou en plastique et ils permettent de stocker la matière organique que vous jetez à l’abris des animaux indésirables (oiseaux, guêpes, chats…) et incitent les micro-organismes (bactéries) et macro-organisme (verre de terre, insectes) à les transformer en humus, matière souple et aérée qui retient bien l’eau. L’humus représente la couche superficielle du sol. En gros, on fabrique de la terre, bien riche en nutriments pour nos plantes.
Il est préférable de positionner le BAC dans un espace à l’ombre afin d’éviter qu’il se dessèche. On peut acheter des composteurs de jardin en magasin de bricolage ou de jardinage (GammVert, LeroyMerlin, Castorama, Jardiland) avec une gamme de prix allant de 30 € à 200 €. Il est également possible d’en fabriquer soi-même avec quelques planches. Si on est un peu bricoleur, c’est pas très compliqué et ça peut être un super moment à passer en famille :
Un soucis ?
Vous n’avez pas de jardin ?
Vous n’avez pas la place ?
Ou vous ne savez pas quoi faire du compost produit ?
Et bien, je ne sais pas si vous aussi vous les avez croisés au détour d’une ballade en ville mais de plus en plus de composteurs de quartiers voient le jour dans les villes. Des associations, des initiatives citoyennes ou d’immeubles se mettent en place pour proposer une alternative au compost de jardin individuel et inviter au partage et à l’échange.
Pour plus d’informations sur les composteurs de quartier, comment y adhérer, comment en monter un et en trouver un près de chez vous :
- Le compost en ville : https://www.jecomposteenville.fr/documentation/
- Compost’Elles : https://agiralyon.fr/agir-dans-mon-quartier/montez-un-composteur/
- Je veux mon bac bio en partenariat avec Zero Waste France : http://jeveuxmonbacbio.org/agir/
- Upcycle : https://www.upcycle.org/composter
Sinon il y a la solution du lombricomposteur, mais on vous en reparlera plus tard.
Que se passe-t-il dans mon compost ?
Dans un premier temps, une dégradation aérobie se met en place réduisant nos déchets organiques à l’état d’un compost frais grâce à la présence de l’oxygène et des agents composteurs. Si tout se passe bien, vous allez pouvoir observer une augmentation de la température de votre compostage. Par la suite, un processus de maturation à température plus basse va se mettre en place et le compost frais va devenir un véritable engrais, riche en humus.
Afin d’assurer le bon fonctionnement de votre compost, il est primordial d’aérer régulièrement votre compost en mélangeant les matières et de maintenir un équilibre entre vos déchets de jardin et de cuisine (feuilles, épluchures), acides et vos déchets bruns, plus basiques (bois, carton…). Assurez vous que les morceaux ne soient pas trop gros. Tant qu’à faire, facilitons la taches aux verts, le compostage sera plus rapide.
On dit qu’il faut respecter un équilibre entre matière carbonée et matière azotée. On l’aère avec une fourche ou tout autre outil capable de saisir la matière qui se trouve au fond du bac pour la remonter.
Au bout de 4-6 mois, je peux utiliser ce compost comme engrais pour mes plantations !
Pour la petite histoire, lors du premier confinement, Théo et moi avons remis en état le compost du jardin de mes parents qui était… “mort”. Qu’est-ce que ça veut dire ? A vrai dire, il était très sec car on lui avait apporté trop de matières sèches type feuilles mortes et trop azoté car trop d’herbe de tonte de gazon. De gros vers blancs s’étaient développés. Ceux-là on en veut pas. On aime voir des beaux vers de terres ou lombrics.
Nous avons mélangé l’ensemble des matières déjà présentes afin de l’aérer et permettre aux microorganismes de se reproduire à nouveau dans cet espace. Nous avons également rééquilibré le compost en introduisant de nouveaux déchets organiques et nous l’avons bien chouchouté pendant un mois en aérant régulièrement à l’aide d’une fourche (on avait que ça). Résultat, à la fin du confinement, nous avons eu la joie de pouvoir utiliser l’humus de notre composteur de jardin afin de réaliser nos plantations de radis, de salades, de carottes ou encore de tomates ! C’était vraiment satisfaisant d’avoir l’impression de donner la vie à nos futurs légumes. Et tout ça, grâce à d’autres légumes que nous avions déjà consommé. C’est un cycle.
Alors convaincus ?
Allez, on se retrouve bientôt pour découvrir un autre type de composteur !